Il est fou! Mais il est passé!

Publié le par Louis-Philippe

Bon, c'est avec un léger(gros?) retard que je me met à la complétion de mon blog. Afin de respecter les étapes, j'y vais en ordre chronologique!

J'avais donc laissé alors que je m'apprêtais à prendre le bateau. Alors oui, c'est gros ces machins et non, ça n'était pas intéressant. Départ après le coucher du soleil... j'ai donc surtout dormis sur le plancher de la lounge. Dommage! Par contre, l'arrivée était sympathique, je roulais déjà avant que le soleil ne se lève! Franchement douillet comme ambiance. J'ai rapidement croisé un cycliste allemand avec qui je suis sorti de la ville (Patras). On a fait un bout, mais malgré ses décennies de plus que moi, j'ai fini par renoncer à suivre! On a pris un café et je l'ai laissé partir (il y a aussi que j'avais un slow flat à réparer...). Le reste de la journée a été maussade: la route (après de maintes hésitations, j'ai choisi le sud du golfe de Corinthe) longe la mer... mais surtout une voie ferrée ET l'autoroute! Bref rien de palpitant... Vers 2:30, claqué de mon départ matinal et du vent de face, je m'arrête dans un camping pour une douche bien méritée. Alors que j'écris mon journal sur une table de pique-nique, je m'endors!

Sinon, le lendemain, lassé de cette route, je lance le projet de passer par la montagne. Lorsque je demande au proprio du camping son avis, il me regarde d'un drôle d'air et me traite de fou. Bon, je suis un peu habitué... Voila que les Grecs de la table voisine me lancent la même mise en garde! En effet, toute la journée, on m'a déconseillé de passer là. Évidemment, ça m'a un peu inquiété... et beaucoup intrigué! Au final, j'ai vraiment bien fait de passer par là. J'ai échangé une route terne pour l'une des plus belle du voyage! Horriblement difficile, une montée infinie sous un ciel orageux, mais tellement wow... Ça allait de vallées encaissées en villages perchés. En fait, ce qui rend le tout encore plus difficile pour le cycliste que je suis, c'est qu'après une montée infinie, vient une descente infinie vers ne vallée encaissée... dont il faut ressortir par une montée infinie, suivie d'une descente infinie dans la vallée suivante, et ainsi de suite! OUCH! J'en ai eu pour environ deux jours. Heureusement, l'adrénaline fait tout oublier!

Publié dans Europe de l'Est 2009

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